(c) Damien Corbel
Les 11 et 12 décembre 2015, le festival Les Nuits Electriques a accueilli près de 7000 participants sur deux soirs dans les Halls de la Filature de Saint-André-lez-Lille, en plein cœur de la métropole lilloise.
Cette ancienne filature industrielle s’est révélée être un lieu approprié et mis en valeur par l’accueil d’un événement nocturne dédié aux musiques électroniques. 19 artistes ont ainsi animé les deux soirées, sur deux scènes au design produit par Alive Events. La programmation proposée dans un souci de cohérence autant que d’ouverture d’esprit et de défrichage aura porté ses fruits du début à la fin : les valeurs établies de la house et de la techno, autant que les nouveaux noms de l’electro, auront à coup sûr marqué les moments forts du festival.
Nina Kraviz, protagoniste principale et curatrice de la scène TRIP du nom de son label, a clôturé la première soirée en beauté et en groove, succédant à ses deux invités : son compatriote russe Nikita Zabelin et l’Islandais Bjarki, deux révélations techno de l’année 2015 qui n’ont pas fini de grimper.
Pendant ce temps, l’Allemand Motor City Drum Ensemble achevait la nuit sur la scène JACK dédiée à la House, après un ‘Back 2 Back’ d’anthologie avec le prodige français Jeremy Underground. Sans doute un des plateaux les plus en vue du moment au niveau mondial, alors que le Lillois Inner Sense n’a pas été en reste, prouvant que l’esprit de la soulful house de New Jersey était toujours aussi vivant.
(c) Gregory Magne
Le lendemain, la scène FACTORY a vu passer les live de plusieurs artistes révélés cette année et qui ont fait forte impression. Précédant Rone, qui a déjà atteint une stature transcendant l’underground et le grand public, le fantasque Jacques et le très exigeant Molécule ont accroché le public avec des live novateurs et encore très peu vus sur scène. Le maestro français de la Techno Agoria a ensuite clôt les hostilités avec un set de 3h qui a maintenu une grande partie des danseurs éveillés jusqu’à 6h du matin.
La scène HUNGRY MUSIC de l’autre côté aura vu s’enchaîner les artistes du label du même nom, dignes représentants d’une scène melo-deep française dont les fans sont à compter aux quatre coins du monde. N’to, Joachim Pastor et Worakls auront produit des sets d’une douceur sans pareil, faisant même la surprise au public de jouer ensemble en formation de groupe (guitare, piano). Le Belge Stereoclip et le jeune Efix auront eux aussi créé de bonnes vibrations, préparant le terrain entre remixes aux effluves jazzy et nappes aériennes.
MIALA et France Leduc Productions se réjouissent du succès de cette quatrième édition des Nuits Electriques, et remercient tous leurs partenaires. L’ensemble de l’événement s’est déroulé dans une ambiance chaleureuse et euphorique, avec un public très réceptif à la valeur musicale des artistes présentés.
Malgré le défi que représentait l’organisation d’un événement dans un contexte de sécurité renforcée, et sans aucune subvention publique, Les Nuits Electriques affichent donc un bilan très positif et s’affirment comme un événement majeur ancré dans l’agenda culturel de la métropole lilloise.
LES NUITS ELECTRIQUES :
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